Les répéteurs de téléphonie mobile, également connus sous le nom d’amplificateurs de signal, sont largement utilisés pour améliorer la qualité du réseau dans les zones où le signal est faible. Ces appareils permettent de renforcer le signal capté d’une antenne-relais et de le redistribuer à l’intérieur d’un bâtiment ou sur une zone donnée. Très populaires dans les zones rurales ou les bâtiments avec des structures qui bloquent le signal, ces équipements sont désormais au cœur des préoccupations des autorités en raison des interférences qu'ils provoquent sur les réseaux. Selon l’ARTEC, les récents incidents de perturbations sur les réseaux des opérateurs mobiles sont en grande partie causés par l’utilisation non conforme de ces répéteurs. Ces interférences affectent non seulement la qualité des appels et de la navigation Internet pour d’autres utilisateurs, mais elles peuvent aussi provoquer des coupures de réseau.
Dysfonctionnements
En réaction à ces dysfonctionnements, l’ARTEC a décidé d'appliquer de manière rigoureuse les sanctions prévues par la loi. Conformément à la loi n° 2025-023, modifiée par celle n° 2021-035, toute utilisation ou vente non autorisée de répéteurs de téléphonie mobile est illégale. Les responsables encourent désormais des amendes importantes et des poursuites judiciaires. « Nous sommes déterminés à mettre fin aux perturbations causées par l’usage de répéteurs non autorisés. Des contrôles seront intensifiés dans tout le pays pour s’assurer du respect de la réglementation », a déclaré un porte-parole de l’ARTEC.
L’autorisation préalable de l’ARTEC est requise pour tout achat ou installation de répéteurs, conformément aux règles régissant les fréquences radioélectriques. L'autorité invite les utilisateurs à vérifier la conformité des appareils avant toute utilisation. En cas de doute, il est conseillé de contacter directement les opérateurs téléphoniques ou de se tourner vers des solutions agréées pour résoudre les problèmes liés à la couverture du réseau. La mise en application stricte de ces sanctions marque un tournant dans la régulation des technologies de communication, alors que le secteur des télécommunications à Madagascar poursuit son expansion rapide.